À propos de Jean Noël
Je suis philosophe (Louvain), j’ai 56 ans, vis à Bruxelles, suis issu d’une mère française et d’un père liègeois. J’ai créé en 1996 les Cafés philo de Belgique. En son temps, j’ai joui d’une réputation locale en lançant des espaces de parole philosophique au bénéfice exclusif des citoyens dans tout Bruxelles (Cercle de la rue Sainte, Halles Saint Gery, Cercle des voyageurs, etc. et à présent au Carpe Diem d’Etterbeek) et en animant à Paris au Café des Phares.
Je connaîs Bruxelles comme ma poche, non seulement dans le cadre de ses activités culturelles mais aussi pour avoir été chargé de projet et fonctionnaire dirigeant dans plusieurs administrations (Schaerbeek, Anderlecht, Auderghem) dans les domaines du soutien social et de la prévention.
Je connaîs Bruxelles comme ma poche… Je connaîs ses bars, ses tavernes et sa bière; j’ai vécu dans les quartiers chics, les quartiers pauvres, j’ai circulé dans le cadre de ses activités professionnelles sur les sites en déshérence, oubliés par l’Etat lui-même.
J’ai côtoyé des politiques, des écrivains, des penseurs, des artistes, des sdf, des taulards… J’ai vu des précipices et ai ressenti des moments de grâce…
De cette expérience transversale, je n’ai pas pu faire autrement que de me mettre à l’écriture, comme pour incarner cette vie trépidante, fixer dans un acte artistique le trop d’être que j’ai accumulé en trente ans de vie bruxelloise.
Alors, je me suis mis à écrire un polar. Très dur. Très réaliste. Parfois terrifiant, parfois très drôle, parfois bouleversant. Avec, comme héros, un médium, lui-même jeté en ce monde, et ne sachant que faire de son pouvoir.
L’écrivain, ici, ne sait que faire de son pouvoir… Je vous le laisse à votre appréciation.
La colère de Dieu
Étrange titre, peut-être trop présomptueux pour un polar « métaphysique » ?
Qu’on ne s’y trompe pas, je fais la part des choses, si l’on parle de Dieu, on rate toujours quelque chose, c’est encore affaire humaine.
Quand on parle de Dieu, finalement, et en l’occurrence de sa colère, on ne peut se référer qu’aux Textes révélés qui nous traversent (que l’on soit athée ou pas) depuis 2000 ans pour les Chrétiens, depuis 1400 ans pour les Musulmans... Et on voyage, à la manière de ce philosophe quelque peu cynique et déjanté, German Sokolsky entre Bruxelles, Londres et Ouarzazate... Ou encore comme ce héros tragique, médium très puissant, Silas, au travers des 22 lames majeures du tarot de Marseille ou encore comme ce jésuite alcoolique au passé libertin, Jorge, qui interroge la tradition qui l’habite depuis le début de son sacerdoce, qui décortique, questionne et critique férocement l’Eglise catholique et apostolique dont il se dit encore le représentant.
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Il faut laisser la colère de Dieu à Dieu
Quand un brûlant sentiment de colère nous saisit étant donné l’injustice dont ont fait l’objet ou dont une victime ou une communauté de victimes font l’objet, la faille, l’abîme qui nous sépare de ce monde injuste exigerait presque que l’on s’en remette à Dieu, dans un aveu de totale impuissance pour corriger l’humiliation, réparer la blessure.
Psychanalyste, art et politique article – De la parole performative – Think tank de la Fondation Mercure
Indépendamment de ce que peuvent seriner ses détracteurs, en parlant de son livre noir ou encore du crépuscule d’une idole (Onfray), la psychanalyse atteindra bien son siècle et demi d’existence et la naissance de cette méthode, …